Sun Water, l’inertie des victimes
Notre Association publie régulièrement des informations dans toutes les éditions du Midi Libre, des milliers de foyers sont concernés par cette arnaque. Sur le bassin de Thau environ 300 familles, mais seulement 15 dossiers nous ont été confiés, tous ont eu un issue favorable en récupérant entre 3.000€ et 5.000 €
Nous refusons de croire que les victimes acceptent cette arnaque,
et préfèrent laisser ce qu’ils pourraient récupérer dans les « coffres » des organismes de crédits.
Rappel : à l’ occasion de courses effectuées sur les grandes surfaces, beaucoup de consommateurs ont été appâtés par la société SUN WATER qui leur a proposé, pour 1 euro, l’installation d’un adoucisseur d’eau, en réalité, l’entretien de cet adoucisseur coûtait entre 25 et 60 euros par mois sur plusieurs années. Ce coût était financé par des prêts à la consommation.
Or, dès 2011, la société SUN WATER, placée en liquidation judiciaire, n’a plus effectué sa prestation, tandis que le crédit courait tous les mois ! Nos d’adhérents se sont donc retournés vers l’UFC QUE CHOISIR afin de trouver une solution amiable. Les organismes de crédit n’ont pas voulu transiger.
Sur nos conseils, nos adhérents se sont alors associés. Ils ont confié la défense judiciaire de leurs intérêts à Maître Laurent MAURIN, Avocat au Barreau de Montpellier, qui a saisi les différentes juridictions compétentes au niveau local. Là, les organismes de crédit, par la voie de leurs Conseils, ont tenu un tout autre discours. Les uns après les autres, ont répondu favorablement à une transaction avant que les tribunaux ne statuent en leur défaveur. Il faut savoir que l’ensemble des tribunaux condamnent les organismes de crédit à rembourser toutes les échéances à compter de la mise en liquidation de la société SUN WATER. Les transactions ont donc porté, à la fois sur les versements effectués depuis 2012, mais également sur le remboursement des frais d’avocat, de telle sorte que les adhérents n’avaient plus à verser la moindre échéance, le contrat étant définitivement clos. Ce résultat est la consécration du travail effectué en amont par l’UFC QUE CHOISIR de SETE et, en aval, de Maître Laurent MAURIN. Cette collaboration rend plus forte l’action des consommateurs quand elle montre, en particulier, leur volonté non pas d’ester en justice, mais de faire valoir ce que de droit.
Il n’est pas trop tard, les victimes doivent se présenter à nos Associations pour obtenir réparation.
contactez à SETE Michel BOIVIN, ou à AGDE Jacques MEYER [1]